Comment nommer cette drôle de machine ?
Dans le milieu ULM, cette machine s’appelle un Gyro ou un Autogire.
Sur un autogire il n’y a pas de transmission de puissance sur le rotor en vol, il est facile de voir que ces derniers n’ont pas de dispositifs anti-couple comme le rotor de queue d’un hélicoptère. Le vol est assuré par l’autorotation générée par l’écoulement de l’air à travers les pales. Cette condition est possible grâce au débattement de la tête de rotor et donc du disque rotor en longitudinal et en longitudinal. Cela permet de gérer le passage du flux d’air admis dans toutes les conditions de vol de l’autogire.
Le pilote contrôle ces axes par l’intermédiaire du manche.
En raison de l’absence de transmission de la puissance, l’autogire ne peut rester comme les hélicoptères en vol stationnaire. En fait, lorsque la vitesse de l’appareil diminue avec la perte d’altitude, l’air qui traverse le rotor devient moins important ce qui en résulte une diminution du régime de manière lente mais constante provoquant une réduction de la portance. Lorsque le régime du rotor arrive à un certain seuil, cette valeur est fonction des conditions météorologiques et du poids de l’autogire, dans cette phase il commencera à descendre en verticale (2 à 4 m/s avec moteur jusqu’à 10 sans moteur) ou à la verticale à 0 km/h en raison de la perte de portance. Alors que le pilote perd de la hauteur, il conserve le contrôle des commandes de vol et le rotor restera alimenté par le flux d’air de bas en haut généré par la descente en verticale. Alors, dès que la vitesse de descente est stabilisée le rotor va garder un nombre de tours suffisant pour une vitesse de descente constante.
Il est clair que même si les autogires ne décrochent pas contrairement aux aéronefs à voilure fixe, il est également impossible de rester en configuration de vol stationnaire pendant plusieurs secondes.
Dans le domaine de vol de l’autogire, le régime rotor est auto-stabilisé en fonction du facteur de charge, le type de manœuvres et les conditions météorologiques rend le pilotage très facile !
Le seul mécanisme de transmission de puissance est le pré lanceur. Ce système est juste destiné et à la mise en rotation du rotor à un nombre moyen de tours afin de permettre le décollage, il est ensuite débrayé et n’est plus utilisé pendant le vol.
Il est possible d’en déduire que les autogires même s’ils sont capables d’évoluer dans des espaces étroits, ils ne peuvent pas décoller verticalement comme les hélicoptères…une fois que le système de pré-lancement est débrayé, un autogire roule peu pour obtenir une certaine accélération. Il est possible d’estimer les distances de roulage qui vont d’une fourchette de 40 à 80 m pour le décollage et de 2 à 5 m pour l’atterrissage.
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